Hier soir, dîner familial, servi par d'anciens compostellans, autour d'un melon tranché façon ananas, deux tartes (saumon/courgettes --tomates/mozzarella), d'un cake au chorizo. En dessert, tarte aux pruneaux, le tout fait maison bien sûr. L'homme de la maison n'a pas oublié de nous servir en apéritif un Pineau des Charentes et repas accompagné d'un vin rouge.
Mais que racontent des pèlerins à un autre pèlerin, des histoires de pèlerins bien sûr. D'autant, que comme moi, ils font partie de l'équipe "balisage" pour leur rayon d'action. J'ai pu leur décerner un sans faute.
Ce matin un bon petit déjeuner servi à 7h. Plein d'énergie pour une bonne journée de marche.
Sortie de Fougères par la voie verte avant de reprendre la voie des Plantagenêt. Sur cette voie seuls les garde-barrières comptent les pèlerins de passage.
À l'issue de 3h de marche, je ne passe pas mon tour pour aller voir à Montours, le Mont-Noël, que je vais faire un peu avant l'heure semble-t-il. De là-haut, point de vue sur le pays coglais.
Encore une petite demi-heure de marche parmi les chemins du bocage normand et pause déjeuner sur le bord d'une haie avant que la pluie ne s'invite.
En ce début d'après-midi, les chemins font place à la route goudronnée et ce sous la pluie. Je me ferais bien une petite halte vers 15h30 à l'abri. Mais les endroits se font rares. Tout à coup, au détour d'un virage, j'aperçois le petit étang du Grand Margotin. Chouette, un petit abri de pêcheur doit bien se cacher sur les bords de la rive. Mieux que çà, le garde-champêtre, président de l'association des pêcheurs est là pour recevoir une livraison de truites qui vont être mises à l'eau.
Quel calme au bord de ce plan d'eau. Le vent dans les châtaigniers et autres hêtres, font tomber les gouttes de pluie dans un clapotis incessant sur ce miroir d'eau, désormais nouveau domicile de ces truites, mais pour combien de temps encore...
Il me propose un café que je bois, bien au sec sur leurs tables de pique-nique. Le temps que ce petit grain me laisse un répit et je repars vers ma destination finale, St James, où je suis attendu par Monique, une autre famille d'accueil.
Baliseurs, chères baliseuses parfois vos messages sont des voix impénétrables. A vous lire je devrais traverser le champ de maïs. Mais comme bien souvent j'en fais qu'à ma tête et je poursuis tout droit. Bien m'en a pris, mon accueil pèlerins n'est plus très loin au bout de la voie.
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