Nouvelle nuit de confort dans ma chambre seule. Le petit-déjeuner pris à 7h, je reprends mes bâtons espérant arriver au camping du Mont-St-Michel pour y planter ma tente et déjeuner face à la huitième merveille du monde.
Mille ans, pleins de foi, d’histoire, et de talents humains ont façonné le Mont Saint-Michel, cet îlot rocheux granitique d’environ 960 mètres de circonférence situé à l’embouchure du fleuve le Couesnon. Et oui, « Le Couesnon dans sa folie, a mis le Mont en Normandie » n’en déplaise aux Bretons qui aiment à revendiquer ce lieu unique à la fois aquatique, verdoyant et granitique ! Au fil des siècles, la petite Grotte de Saint-Aubert s’est transformée en village abritant notamment, en son sommet, l'abbaye du Mont-Saint-Michel.
Gris, gris, décidément le ciel est désespérément gris. Le ciel ne veut pas faire voir ses belles couleurs bleues.
Il faut traverser la fameuse nationale 165 allant de Pontorson à Granville. J'ai un peu l'impression de jouer ma vie à la roulette russe, vu le trafic en ce week-end de mi-août. J'aurais peut-être une chance d'aller de l'autre côté ?
Dernier village traversé sur le chemin des Plantagenêt, la baie du Mont-Saint-Michel et ses prés salés s'offrent à mon regard.
Quel effet magique, hypnotisant, ce rocher façonné des plus belles manières par les mains de l'homme dans ce qu'il sait faire de mieux, peut produire sur mon être. J'en suis à chaque occasion surpris et enchanté.
Je dois au préalable trouver où planter ma tente ce soir. L'accueil pèlerin étant complet ainsi que le camping de la Baie, je me résould à me diriger vers celui des Pommiers à Beauvoir. Un petit quart d'heure supplémentaire de marche.
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